Le travail du papier japonais est un jeu de transparence, de fragilité, de pliages, d’absorptions et de découpes. Le support est travaillé sur ses deux côtés car cela permet de varier les registres de dessins et d’exploiter de multiples possibilités graphiques. Les rouleaux de dix mètres sont fixés par un bout en hauteur et viennent dégouliner sur le sol. On peut tourner autour de l'objet et ainsi en distinguer ses différents aspects. Il règne encore une fois ce mélange de techniques. Des éléments imprimés en rose (linogravure) viennent saturer l'espace resté vierge et donner de la profondeur.